Voyage en terre africaine

Nom de l'artiste Adama Coulibaly, Makan Tounkara, Boubacar Dembele
Année de programmation
  • 2021
Type Musique du monde
Description

Samedi 21 août à 20h30 - Amphithéâtre de verdure

Durée : 1h30 - Sur billetterie, pour toute la soirée de clôture : tarif unique à 12 € - tarif réduit à 7 € - Gratuit pour les jeunes de moins de 18 ans.

Le concert

Trois grands artistes issus de la tradition ancestrale du Mali se retrouvent pour nous livrer un concert inédit.

Adama Coulibaly

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Aujourd’hui au Mali le chasseur (dit « donso ») est toujours un mythe national, le gardien de la tradition et des valeurs du « donso ton », le code fondateur de l’empire Mandingue dont découlent les fonctionnements de la société malienne. Une société de l’oralité, dans laquelle la musique est primordiale puisqu’elle occupe depuis des siècles la fonction de transmission de l’histoire, des normes et des valeurs du Mali.
Issu d’une famille de chasseurs-cultivateurs, Adama Coulibaly a grandi dans un univers régi par le fort symbolisme de son nom, le poids des codes et l’omniprésence d’une musique à rôle social. Initié au donso n’goni par celui qu’on surnomme « le griot des chasseurs », Sibiri Samaké, il l’a suivi pendant 20 ans aussi bien dans les cérémonies de chasseurs que dans ses tournées à l’étranger.

Doté d’une voix puissante et mélodique, Adama possède aussi un sens rythmique. Son sens du groove, sa présence à la fois percutante et sereine, sa façon de tenir son donso n’goni comme une guitare électrique font de lui l'un des plus étonnants musiciens chasseurs.

Makan Tounkara

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Considéré par ses pairs de « chef des griots maliens », Makan Tounkara, plus connu sous le nom de Badjè est un joueur de n’goni malien installé en France depuis près d’une vingtaine d’années. Il a joué ou accompagné de nombreux artistes interprètes au Mali avant de s’installer en Europe où il mène une riche carrière. Impossible d’échapper à son destin – héréditaire – de griot, ces musiciens dépositaires de l’histoire de leur peuple. Son père, Mody Tounkara, était un des cadres de l’Ensemble instrumental national du Mali, cette troupe réputée de 28 membres souhaitée par le président Modibo Keita au lendemain de l’indépendance. Son rôle : sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine traditionnel des différents groupes ethniques, tant pour promouvoir l’identité nationale auprès de sa population que pour exercer un rayonnement culturel à l’extérieur. Ce savoir pratique et théorique que Makan a acquis fait de lui un ngonifula (joueur de ngoni) respecté, dont les talents ont été mis au service de nombreux artistes depuis près de trois décennies.

Boubacar Dembele

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Percussionniste poly-instrumentiste (djembé, balafon, doun-doun, tama…), Boubacar Dembélé commence très tôt une carrière artistique au Mali, qui repose sur trois activités : la transmission de son savoir à de nombreux apprentis, européens comme maliens ; l’accompagnement de spectacles : il intègre la troupe officielle Babemba, en tant que percussionniste et danseur.
Surtout, il se produit auprès de musiciens prestigieux : Loby Traoré et la chanteuse Salimata Sidibé. En 1999, il rencontre le duo Amadou et Mariam avec lequel il part depuis régulièrement en tournées à travers le monde. Il se produit également aux côtés de Manu Chao, Mathieu Chédid Rachid Taha ou encore Ba Cissoko. En 2007, il fonde son groupe au Mali, Bobo Foli, qui se consacre au répertoire traditionnel bobo et mandingue